Aider quelqu'un qui va mal, c'est un vrai acte de courage.
Ecouter vraiment
Être présent·e, c’est offrir un espace sûr où l’autre peut déposer ce qu’il ressent. Tu apprendras ici à écouter sans interrompre, à poser des questions ouvertes, à valider ce que ton ami·e traverse sans juger. Parfois, il n’a pas besoin de solutions, mais seulement de sentir qu’il est entendu·e, accueilli·e tel qu’il ou elle est. Reconnaître les signaux qui montrent qu’il faut aller chercher de l’aide extérieure fait aussi partie de cette écoute attentive.
Agir pas à pas
Accompagner quelqu’un, ce n’est pas le sauver ni porter son fardeau à sa place. C’est marcher avec lui·elle, pas après pas. Tu trouveras ici des manières simples de soutenir au quotidien, que ce soit par un message qui fait chaud au cœur, une invitation à prendre l’air, ou une main tendue quand la journée est trop lourde. Parfois, proposer un contact professionnel ou rappeler qu’il existe des ressources adaptées peut déjà être un pas essentiel. Tu n’as pas à tout faire, mais tu peux être ce point d’ancrage rassurant dans la tempête.
Prendre soin de moi aussi
Quand on aide, on s’oublie souvent. Pourtant, ton bien-être est une condition pour être un véritable soutien. Ici, tu apprendras à poser des limites claires, à préserver ton énergie et à garder du temps pour toi. Prendre soin de toi, ce n’est pas être égoïste, c’est garantir que tu pourras continuer à être présent·e sans t’épuiser.
Mon ami(e) pense au su!c!de
Si ton ami·e t’a confié qu’il pense mettre fin à ses jours, sache que ta présence peut être vitale. La première étape est d’oser en parler directement, sans détour, sans peur de « donner l’idée ». Accueille sa douleur avec douceur, montre-lui qu’il n’est pas seul·e, rappelle-lui que ses émotions sont réelles et importantes. Mais n’oublie pas : tu n’es pas seul·e non plus face à cette situation. Ici, tu trouveras des clés pour rester à ses côtés tout en cherchant immédiatement du soutien auprès de proches de confiance, de professionnel·le·s ou de services d’urgence si la situation devient critique. Ton rôle est d’être un relais bienveillant, pas de porter la responsabilité de sauver une vie par toi-même.
